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Peinturer les montagnes

Une idée folle, peinturer les montagnes des Andes en blanc pour combattre les impacts des changements climatiques sur la fonte des glaciers. Subventionné par la « World Bank », ce projet est l’initiative de l’inventeur péruvien Eduardo Gold. C’est un des 26 projets gagnants (sur un total de 1700 soumissions) du concours « 100 idées pour sauver la planète », compétition vouée à la recherche de solutions novatrices pour contrer les changements climatiques.

L’idée est simple, les surfaces blanches réfléchissent la lumière et restent plus fraîches que les surfaces foncées (roches) qui absorbent la lumière. En fondant, les glaciers mettent à nu les rochers qui absorbent la chaleur. La disparition des glaciers engendre des sécheresses dans les hauts plateaux des Andes. Sans cette eau, impossible de faire croître les pâturages nécessaires à l’alimentation des alpagas, la base de l’économie locale.

Considérée comme farfelue par certains, et brillante par d’autres, l’idée de blanchir des surfaces pour combattre les changements climatiques est actuellement mise à l’épreuve dans certaines villes d’Amérique du Nord (dont l’Arrondissement Rosemont – La Petite Patrie ) qui commencent à légiférer pour obliger que les nouvelles constructions soient dotées de toits blancs.

Le froid engendre le froid

Bien que simple, l’idée fait son chemin. À ce jour, plus de 2 hectares ont été peinturés (aspergés) en blanc à l’aide d’un mélange de chaux, de  blancs d’oeufs et d’eau. On espère peinturer près de 70 hectares répartis sur 3 ou 4 pics glaciers. Il faut savoir que plus de 22% des glaciers des Andes Péruvienne sont déjà disparus.

 

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Est-ce que ça marche

Les lectures de températures indiquent qu’elles sont en moyenne de 10 à 120C plus fraîches au-dessus des surfaces peinturées. D’après certaines observations faites par des paysans, il semblerait y avoir formation de blocs de glace dans les interstices des rochers peinturés et plus d’eau s’écoule de la montagne. Bien entendu, seuls le temps et les mesures plus sophistiquées permettront de confirmer (ou d’infirmer) si cette approche peut, du moins localement, réduire les impacts des changements climatiques sur la fonte des glaciers.

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